Avec l’accroissement de la mobilité internationale, il est fréquent aujourd’hui qu’une personne résidant en France reçoive une succession d’un parent décédé à l’étranger ou reçoive des biens situés à l’étranger (par exemple un immeuble ou une assurance-vie).
Plusieurs situations peuvent ainsi se présenter.
En pratique si vous êtes concerné, vous devez alors déterminer (outre les règles de succession applicables) si les biens sont soumis aux droits de succession en France en cas de décès, ou aux droits de donation en cas de donation.
Les règles sont fixées par le Code général des impôts. Elles précisent que sont imposables aux droits de succession (ou de donation) en France :
Des règles spécifiques s’appliquent aux contrats d’assurance-vie souscrits à l’étranger.
Si tout ou partie des biens reçus sont imposables en France, il convient de vérifier notamment l’existence d’accords internationaux.
En effet, si les biens ainsi reçus sont soumis aux droits de succession/donation en France, ils peuvent également être imposables dans l’autre pays concerné.
Deux solutions sont alors possibles afin d’éviter une double imposition :
Une déclaration de succession doit être déposée dans la plupart des cas, et ce même si vous n’êtes pas imposable sur les biens reçus.
Celle-ci doit être déposée auprès de la Recette des non-résidents dans un délai d’un an à compter du décès (contre six mois pour une succession ouverte en France). Un avocat fiscaliste peut vous accompagner dans ces démarches, qui peuvent s’avérer complexes en pratique.